lundi 26 août 2013

De l’engagement : entre parti pris littéraire et postures d’écrivains - par Sami TCHAK

Dans le cadre de la promotion et la vulgarisation des littératures des Afriques cette série de rencontres-débats a été lancée pendant l’été 2013 afin de nous permettre d’aborder certains sujets d’intérêt, liés à l’œuvre littéraire et artistique, au travers du regard d’un auteur contemporain de talent.
La troisième session avec Sami TCHAK s’est déroulée le 9 aout 2013 sous l’œil bienveillant de la Maison de l’Afrique et avait pour thème "De l’engagement : entre parti pris littéraire et postures d’écrivains" .
Sami TCHAK qui s’était déjà fendu d’une communication de très belle facture sur le sujet de l’engagement, publiée sur le site Terangaweb, et il a répondu de nouveau aux attentes du public avec une réflexion de très haut niveau dans le cadre de ces Universités Populaires de la littérature des Afriques.

Sami TCHAK a découpé son propos de façon a, tout d’abord, revenir sur la notion très tangente d’engagement, avec une assertion qui voudrait que l’engagement se fit du côté du "bien", bien qui est une valeur très relative comme en témoigne Sami TCHAK en évoquant tour à tour les images de Brasillach, Voltaire, De Gaule, etc…

Le parallèle que Sami TCHAK fait entre les écrivains qui se sont engagés de façon clair et visible comme Mongo BETI ou Wholé SOYINKA mais aussi, ceux dont l’implication politique dans l’histoire ont semblé porté à controverse comme Camara LAYE, Gabriela MISTRAL, Pablo NERUDA ou Henry LOPES, mais dont l’image du monde à travers leur littérature ne peuvent souffrir de dépréciation.

Sami TCHAK nous invite également à nous interroger sur "s’engager pour qui, s’engager contre qui ?" dont la réponse n’est pas si évidente. Et surtout, en revenant sur des écrivains comme Camara LAYE ou des écrivains engagés plus contemporains comme Patrice NGANANG, Jean-Luc RAHARIMANANA ou Boris DIOP, Sami TCHAK rappelle que la vraie question ici n’est pas de se questionner sur leur engagement, mais bien sur les notions que l’écrivain introduit : la surface de réception et la densité de réception des œuvres. Les explications de Sami TCHAK (minute 50) à ce sujet sont magistrales.
Dans la continuité de cette communication, une table ronde animée par Réassi OUABONZI, bloggeur, critique littéraire et animateur de l’émission "Les lectures de GANGOUEUS" a poursuivi la discussion avec comme interlocuteurs :
  • Tassoum DOUAL ou NODJI, sociologue, artiste peintre
  • Joseph NDWANIYE, romancier, auteur de "La promesse faite à ma sœur" (éditions Impressions Nouvelles) et "le muzungu mangeur d’hommes" (éditions ADEN)
  • Antonia DAVID, mode designer, créatrice de la marque TISS’AME (tissame.com)
L’échange fut enlevé, les visions différentes se sont exprimées notamment quand la parole a été ouverte au public présent qui s’est fortement impliqué dans la discussion, montrant s’il en était besoin, à quel point cette notion d’engagement de l’artiste, et au-delà, de l’homme, reste un sujet sensible et d’actualité dans les sphères africaines.
La vidéo, en qualité HD, est disponible sur Youtube



Note : Cette rencontre faisait suite aux deux premières sessions :

1 commentaire:

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